(-)* Flash Quoitidien

NEWS 24 05 2013

Macro

US

14H30: Commandes Biens durables APR 1.5% Précdt -5.7%
14H30: Biens durables hors Transport APR 0.5% Précdt -1.4%

La zone euro est plus stable qu’il y a un an mais les conditions économiques restent difficiles et les gouvernements do ivent mettre en œuvre leurs projets de réforme et d’union bancaire, a déclaré jeudi Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne.
S’exprimant à Londres près d’un an après avoir juré qu’il ferait  » tout ce qu’il faudra » pour sauver l’euro, le patron de la BCE a exhorté les pays européens à renforcer leurs liens et à mettre en oeuvre les promesses faites en juin dernier d’une plus grande intégration.
Cela impliquera de sacrifier une partie de leur souveraineté nationale en matière de budgets et de politiques structurelles.
 » La réponse à la crise n’a pas été moins d’Europe mais plus d’Europe » , a déclaré Mario Draghi lors d’un discours sur le thème de la  » Construction de la stabilité et d’une prospérité durable en Europe » . » Nous pouvons dire avec certitude (…) que notre Union économique et monétaire est une union plus stable aujourd’hui qu’il y a un an » , a-t-il dit.En juillet dernier, à Londres déjà, Mario Draghi avait rassuré les marchés avec sa petite phrase sur l’euro, à laquelle il avait donné suite deux mois plus tard en présentant son programme de rachat d’obligations souveraines – que la BCE n’a pas eu, à ce jour, à activer.

Pour être compétitive à l’échelle internationale, l’Europe doit fabriquer des micropuces moins chères, plus rapides et plus intelligentes, a déclaré jeudi Neelie Kroes, vice-présidente de la **  » http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Commission%20Europ%C3%A9enne » Commission européenne, en annonçant un financement de l’**  » http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Union%20europeenne » Union européenne (UE) pour la recherche et développement dans ce secteur.Neelie Kroes souhaite coordonner l’investissement public dans la micro- et la nanoélectronique. Le marché de ces produits électroniques, utilisé dans un vaste éventail de produits allant des voitures aux smartphones, a crû de 5% par an depuis 2000.
Selon la stratégie de la Commission, les fonds européens pourraient investir 1,5 milliard d’euros dans ce secteur, tandis que les Etats membres de l’UE investiraient le double. L’objectif est d’obtenir des investissements privés supérieurs à 100 milliards d’euros pour le secteur.
L’investissement profitera principalement à sept zones industrielles en Europe, dont Dresde en **  » http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Allemagne » Allemagne, Eindhoven aux Pays-Bas, Louvain en Belgique, et Cambridge au Royaume-Uni.L’allemand Infineon Technologies (IFX.XE), le néerlandais ASML Holding (ASML.AE) et le français **  » http://bourse.lesechos.fr/bourse/synthese.jsp?code=NL0000226223&place=XPAR&codif=ISIN » STMicroelectronics comptent au nombre des fabricants européens de puces.

Espagne
Madrid a adjugé jeudi quatre milliards d’euros de dette à moyen terme, un montant conforme à son objectif, avec des rendements en légère hausse pour la première fois depuis début février.Le Trésor espagnol a émis 1,6 milliard d’euros d’obligations souveraines à échéance du 30 juillet 2016, avec un rendement moyen de 2,442% contre 2,247% lors de sa précédente adjudication du 9 mai. Le ratio de couverture est ressorti à 2,2 contre 2,3 lors de la précédente adjudication de même type.Il a aussi adjugé 1,3 milliard d’euros de titres à échéance du 31 janvier 2018, avec un taux moyen de 3,001% contre 2,789% la dernière fois et un ratio de couverture de 1,9% contre 2,2%.
L’échéance la plus longue, du 30 juillet 2026, a été adjugée avec un rendement de 4,540% contre 4,336% précédemment. Le Trésor a émis 1,2 milliard d’euros de ces titres à 13 ans, avec un ratio de couverture qui s’est établi à 1,5 contre 1,6.

Italie
L’Italie a enregistré en avril un excédent commercial de 1,5 milliard d’euros à l’égard des pays situés hors de l’Union européenne, contre un déficit de 901 millions d’euros le même mois de l’année dernière, selon une estimation provisoire publiée jeudi par l’Istat.
Hors produits énergétiques, la balance commerciale est positive à hauteur de 5,6 mds EUR (contre +4,7 mds EUR en avril 2012).
Les exportations ont augmenté de 6% en avril sur un an, tandis que les importations ont reculé de 10,3%, a précisé l’institut italien de la statistique. La baisse des importations sur un an est essentiellement due à la diminution dans le secteur des produits énergétiques, indique le communiqué de l’Istat. Les exportations par rapport à mars 2013 ont baissé de 0,7% et les importations ont reculé de 0,3%.
Les marchés les plus dynamiques à l’export en avril sur un an ont été le Mercosur, l’Asean, le Japon et les pays de l’OPEP.

Le gouvernement d’Enrico Letta veut rapidement réduire le coût du travail en Italie et il financera cette politique par une baisse des dépenses publiques, a déclaré jeudi le ministre de l’Economie. » Le gouvernement envisage dans les 100 premiers jours de commencer à alléger la fiscalité sur le logement et sur le travail et de financer cela avec des baisses de dépenses et des mesures de lutte contre l’évasion fiscale » , a dit Fabrizio Saccomanni lors d’une conférence de presse à Rome.A plus long terme, l’Italie aura besoin d’un programme ambitieux de réformes pour parvenir à une croissance durable, a-t-il ajouté, évoquant la lutte contre le crime organisé, une réforme de l’administration publique et une simplification des procédures administratives

Allemagne
La DIHK, la fédération des chambres de commerce allemandes, a annoncé jeudi avoir revu à la baisse sa prévision de croissance pour cette année.Expliquant craindre une reprise moins marquée qu’attendu des exportations allemandes, elle ne table plus que sur une progression de 0,3% du produit intérieur brut (PIB), contre 0,7% jusqu’à présent. » La reprise en **  » http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Allemagne » Allemagne est pour l’instant retardée » , a déclaré son président, Martin Wansleben, dans un communiqué.  » La stabilisation économique en Europe est plus lente qu’espéré (..) Les entreprises ont sur leur situation un jugement plus négatif qu’au début de l’année. » Si l’**  » http://bourse.lesechos.fr/recherche/recherche.php?rech_infos=1&exec=1&texte=Allemagne » Allemagne a échappé à la récession au premier trimestre, contrairement à plusieurs de ses grands partenaires européens, dont la France, le PIB allemand n’a augmenté que de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. (voir: )
Selon la DIHK, 41% des entreprises exportatrices considèrent la demande étrangère comme le principal facteur de risque pour leur activité.
La croissance allemande pourrait être supérieure à 1% l’année prochaine, estime-t-elle

News

Le nombre des défaillances de PME a continué de progresser au premier trimestre en France et celui des entreprises de taille intermédiaire (ETI) s’est stabilisé à un niveau élevé, selon une étude publiée jeudi par l’assureur crédit Coface.
Sur les douze derniers mois à fin avril, le nombre d’entreprises en redressement ou liquidation judiciaire est resté quasi stable (-0,1%) par rapport à un an plus tôt, à 59.630, juste sous le record enregistré en 2009 (63.204). Il recule même de 3,9% sur le premier trimestre.
Mais ce repli est uniquement dû aux segments des entreprises individuelles (11 à 19 salariés) et des très petites entreprises, alors que les sociétés commerciales ont enregistré une hausse de 3,1% de leurs défaillances.Par taille d’entreprises, les PME (entre 20 et 249 salariés) sont les plus touchées (+3,7% sur un an), particulièrement les plus importantes, alors que les défaillances d’ETI (250 à 5.000 salariés) restent à un niveau élevé.Ceci explique que le coût des défaillances, mesuré par les encours de crédits fournisseurs des entreprises concernées, ait encore progressé (+2,7% sur les douze derniers mois, à 4,3 milliards d’euros).Les pertes d’emploi associées à ces défaillances sont quasi stables (+0,2% sur 12 mois à 191.183), les quatre plus importantes entreprises concernées étant Gad (transformation de viande, 1.858 employés), le chimiste Kem One (1.780), le distributeur Virgin (1.216) et le spécialiste de l’aide à domicile Domaliance 75 (1.100).
Par secteur, la situation continue de se dégrader dans la construction (+2,4% en nombre), qui représente à elle seule un tiers de défaillances.
Les services (+4,4%), la distribution (-0,2% en nombre mais +56,4% au niveau des coûts associés avec les dossiers Virgin et Telemarket) sont les autres points noirs avec l’automobile et le transport (+3,9%). Ce dernier secteur subit à la fois l’impact de la baisse des immatriculations automobiles et des difficultés du transport routier.A l’inverse, un des rares secteurs épargné, le papier-bois, affiche une baisse de 15,1% de ses défaillances sur un an. La Coface souligne toutefois que, au vu des perspectives 2013 difficiles, le secteur de l’emballage s’attend à un recul de ses ventes cette année, avec pour conséquence une remontée du risque

THALES : **  » http://www.boursedirect.fr/recherche-valeur.php?val=Thales » Thales a été choisi pour déployer en Jordanie, une solution réseau LTE pilote, totalement intégrée à la technologie TETRA déjà en place.  » Ce pilote a pour but de démontrer les nouvelles capacités très hautes débit de NEXIUM Wireless, la solution réseau LTE de Thales pour des applications missioncritique » , explique le groupe. Ce pilote sera mis en service avant la fin de l’année. Depuis plus de 8 ans, Thales est très présent en Jordanie. Le groupe a déployé un réseau de radio mobile professionnelle fiable, sécurisé et facile à utiliser pour les forces armées jordaniennes, les services de sécurité publique, les forces de police et la sécurité civile

AREVA : **  » http://www.boursedirect.fr/recherche-valeur.php?val=Areva » Areva vient de signer une série d’accords de coopération avec 20 fournisseurs finlandais. Ces accords renforcent l’engagement d’Areva de faire appel pour ses projets à l’expertise industrielle et nucléaire disponible en Finlande aussi bien qu’ailleurs dans le monde.
La cérémonie de signature s’est déroulée en présence de son Excellence l’Ambassadeur de France en Finlande, Eric Lebédel.  » Areva poursuit ainsi activement sa stratégie de localisation de son réseau de fournisseurs, déjà établi à l’occasion du chantier du réacteur EPR d’Olkiluoto 3. Les entreprises finlandaises présentent des compétences élevées, et répondent en particulier à nos exigences très spécifiques en matière de sûreté » , a déclaré à cette occasion Philippe Knoche, Directeur Général délégué d’Areva.
Rappelons que plus d’une centaine de fournisseurs finlandais travaillent sur le projet de réacteur EPR d’Olkiluoto 3 (OL3), dont une quarantaine dans des domaines présentant des enjeux de sûreté nucléaire. Le périmètre de tâches accessibles aux entreprises locales, sur un projet de centrale nucléaire de ce type, atteint 70%. Le réseau de partenaires industriels locaux d’Areva en Finlande est l’un des plus étendus en Europe, avec jusqu’ici plus de 300 entreprises finlandaises qualifiées comme fournisseurs d’Areva.

VALEO : Valeo a révélé via un communiqué la finalisation imminente – demain selon toute vraisemblance – de son activité Mécanismes d’Accès au groupe japonais U-Shin. Effectuée sur la base d’une valeur d’entreprise de 203 millions d’euros, l’opération n’englobe cependant pas la partie indienne de ladite activité, subordonnée à l’accomplissement des procédures nécessaires. Elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie globale de l’équipementier, laquelle accorde une importance accrue à la réduction des rejets carbone et vise à accélérer son essor en Asie ainsi que sur les marchés émergents.L’activité Mécanismes d’Accès est  » essentiellement mécanique et regroupe des produits tels que verrous, antivols de direction, poignées et serrures » , a détaillé le groupe, qui souligne qu' » elle bénéficie d’une solide implantation en Europe et en Amérique du Sud et a généré en 2012 un chiffre d’affaires de 580 millions d’euros » . En plus d’employer 4 500 personnes disséminées sur 12 sites industriels.

LAGARDERE :Lagardère SCA a confirmé les dates qui avaient été indiquées le 29 avril dernier : l’acompte sur dividende de neuf euros par action sera détaché de l’action le 28 mai 2013 et mis en paiement à compter du 31 mai prochain, conformément à une décision de la Gérance en date du 21 mai 2013. Cet acompte est lié à la cession par le groupe Lagardère de sa participation de 7,4 % dans EADS le 12 avril dernier. Il correspond à la partie exceptionnelle du dividende, dont le montant sera proposé par la Gérance à l’approbation de l’assemblée générale, qui statuera en 2014 sur les comptes de l’exercice 2013.
TOTAL :Afin de tirer parti de l’essor de l’exploitation des gaz de schiste aux États-Unis, la coentreprise BASF TOTAL Petrochemicals LLC (BTP), détenue à 40% par le groupe français, a réalisé les investissements nécessaires pour que le vapocraqueur de Port Arthur (Texas) puisse utiliser comme matière première de l’éthane, l’un des composants présents en abondance dans le gaz de schiste américain. Le vapocraqueur de Port Arthur est l’un des plus grands craqueurs au monde, avec une capacité de production d’un million de tonnes d’éthylène par an.

DERICHEBOURG :Le chiffre d’affaires s’élève à 1,71 milliard d’euros sur le premier semestre, en baisse de 2,6% par rapport à l’exercice précédent.’ La progression du chiffre d’affaires des activités Services Aéroportuaires et Multiservices a compensé la baisse de celui de l’activité Services à l’Environnement ‘ précise le groupe.L’EBITDA courant s’élève à 90,5 ME, soit 5,3% du chiffre d’affaires comme de l’exercice précédent. Il est inférieur de 4,6 ME par rapport au premier semestre 2012.’ La diminution de l’EBITDA des Services à l’Environnement a été presque totalement compensée par l’amélioration de la performance du Multiservices et des Services Aéroportuaires, respectivement + 65 % et + 77 % ‘ indique la direction.Le résultat opérationnel courant s’élève à 41 ME, en baisse de 12,7%. Le résultat net consolidé ressort à 7,2 ME contre 13,5 ME l’année dernière. ‘ Pour l’activité Services à l’Environnement, le groupe projette des perspectives prudentes pour les mois à venir. Les autres activités, Servisair et Multiservices, entrent dans la période structurellement plus favorable de leur exercice ‘ indique le groupe.

ASSYSTEM : annonce avoir racheté un bloc de 1.777.011 actions détenu par le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI) au prix de 16 euros par action. Le prix de rachat par action fait apparaître une décote de 1,05% par rapport au cours du jour à la clôture des marchés.
Cette opération intervient dans le cadre du nouveau programme de rachat d’actions approuvé par l’assemblée générale des actionnaires d’Assystem. La participation du FSI post transaction représente 5,58% du capital (contre 13,73% précédemment) et 5,07% des droits de vote (contre 20,69% précédemment).’ Assystem entre aujourd’hui dans une nouvelle phase de son développement qui passera par l’accélération de son déploiement à l’international sur les grands marchés porteurs de l’énergie – nucléaire et pétrole et gaz en particulier – et de l’aéronautique ‘ indique le groupe.

Brokers

GEMALTO : La société de gestion allemande Steadfast Capital Management a déclaré à l’AMF détenir une position vendeuse portant sur 0,51% du capital de **  » http://www.boursedirect.fr/recherche-valeur.php?val=Gemalto » Gemalto en date du 22 mai. Steadfast Capital Management détenait déjà 0,44% du capital de Gemalto en position vendeuse le 2 mai.

GDF SUEZ : Berenberg garde un ton négatif sur **  » http://www.boursedirect.fr/recherche-valeur.php?val=GDF%20SUEZ » GDF SUEZ, qu’il recommande à la vente et valorise 13,90 euros par action, sous les cours actuels. Si le groupe dispose d’atouts face à ses rivaux, notamment une exposition relativement modeste à la production en Europe et à contrario une implantation importante dans les pays émergents, l’analyste craint qu’une croissance des résultats sous-jacents ne soit difficile à obtenir alors que la pression sur l’Europe se maintient et que les grands projets internationaux sont ralentis. A l’horizon 2016, les prévisions du courtier sont inférieures d’un bon quart à celles du consensus. En outre, il pense que la société aura du mal à maintenir sou coupon à 1,50 euro au-delà de 2015.