L’idée de lutter conte le réchauffement climatique par une taxe carbone est une bonne idée …. incomplète.

En effet le rejet de CO2 dans l’atmosphère n’est pas une mauvaise chose en soi, à partir du moment où il s’agit de carbone déjà dans la boucle écologique. Ce qui pose un problème est d’ajouter à cette boucle du CO2 qui n’y était pas depuis longtemps. C’est le cas de toutes les énergies carbonées fossiles.

Si ce CO2 provient de la combustion de bois, d’alcool, ou de toute production photosynthétique récente ce n’est pas un problème puisqu’il s’agit de carbone obtenu à partir de la décomposition préalable de CO2 déjà existant.

Comment déterminer la source de carbone et ainsi distinguer le bon (récent) du mauvais(fossile) ?

La datation au carbone 14 permet cela.

En effet les énergies fossiles proviennent de la décomposition de matières organiques sur de très longues périodes. L’isotope radioactif du carbone capté par ces végétaux s’est depuis longtemps désintégrer.

On peut ainsi taxer/subventionner les matières premières énergétiques selon ce taux . Une taxe est appliquée sur les matières pauvres en C14 et son produit utilisé pour subventionner celles riches en C14. L’ampleur de l’écart permet de contrôler la vitesse du taux de conversion. Faible (et indolore) au début, il peut être progressivement relevé. Cela permet une transition en douceur vers une économie C14bonisée.

Cela peut être aussi appliqué aux produits pétroliers transformés (plastiques, huiles, pétrochimie, engrais, pharmacie …).

Il est aussi possible que le process une fois engagé connaisse naturellement une accélération du fait de la baisse du coût d’obtention d’énergie carbonées récentes liée aux effets de l’industrialisation de leur production.