• Une pandémie est une épidémie au niveau mondial.
• En l’absence de vaccin ou de traitement, la réponse est l’isolement = le confinement à domicile.
• La « dangerosité » du vecteur de l’affection : Virus, bactérie, champignon, etc…. (les pathogènes) dépend de plusieurs facteurs :
  • Taux de létalité : La fraction des gens qui tombent malades (symptômes visibles) qui meurent.
  • Taux de porteurs sains :  la fraction des gens contaminés et contagieux qui ne tombent pourtant pas malades (asymptomatiques).
  • La période d’incubation : La durée moyenne d’apparition des symptômes après la première infection.
  • La période de contagiosité : La durée pendant laquelle le porteur est contagieux. Cela peu chevauché la période d’incubation : une personne contaminée peut devenir contagieuse avant de montrer des symptômes.
  • La virulence : la vitesse à laquelle le pathogène se répand dans l’organisme quelques heures ? quelques jours ? quelques semaines ?) plus la virulence est grande plus l’organisme à du mal à résister.
  • La contagiosité :  le nombre de personnes qu’un malade contamine en moyen. Lié à la facilité de transmission du pathogène (air, fluides corporels,piqûre, morsure, ingestion…) et la durée de vie du pathogène hors de son hôte. Une transmission aérienne et une durée de vie longue permettent une contagiosité plus élevée. Une période de contagiosité qui précède de loin le début des symptômes  une plus forte contagiosité.
• Le pathogène le plus dangereux doit être :
  • Fortement contagieux & Fortement mortel
  • Mais s’il est trop efficace, il supprime rapidement ses hôtes et …. disparait. Ce qui explique peut-être le vide sur la diagonale de dangerosité. Cela est sans doute valable pour un virus naturel soumis aux loi de sélection naturelle. Pas un virus conçu par l’homme et le génie génétique.
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• Sur ce tableau : le VIH occupe la pôle position : combinant contagiosité et létalité. Facteurs adressés par la prévention et le traitement.
• Le COVID-19 est à égalité avec la Grippe Espagnole (H1N1 virulent) qui en 1918-1919 fit plus de morts (entre 50 et 100 millions de morts) que la première guerre mondiale (40 millions).
• Sur les cas observés historiquement pour les pires pathogènes (peste, choléra, variole, dysenterie, etc…), sans traitement disponible, il subsiste au moins 2 à 3% de la population qui présente une résistance naturelle, qu’elle transmet à sa descendance.
• Le taux de la population immunisée (naturellement ou par vaccination) qui assure une extinction du virus est proportionnel à sa contagiosité. Plus la maladie est contagieuse et plus le taux d’immunisation collective doit être élevé.

Les réactions :

Les gens stockent et assèchent les magasins :

• Plus de masques chirurgicaux
• Plus de gel hydroalcooliques
• Plus de PQ (???????)
• Plus de pains (boulangeries fermées)
• Plus de Farine et de levure de boulanger (les boulangers ont fermés => pains fait maison)
• Plus de pâtes (sucres lents longue conservation)
• Plus de sucre (Sucre rapides longue conservation)
• Plus de Webcam : avec le confinement tout le monde s’équipe pour la visioconférence.

Les impacts éco :

• Chutes des marchés de 30% (=> 3 à 4 mois de confinement = 30% de l’année sans activité)
• Chute du Pétrole (au plus bas les futures étaient négatifs de 40$ au débouclement de l’échéance d’Avril => demande en très forte baisse + capacité de stockage pleine et production poursuivie => on est payé pour prendre livraison de la marchandise.
• Soutien de l’état au entreprise par l’intermédiaire de prêt garanti à hauteur de 90%, les banques faisant le travail d’étude pour un risque de 10% et une rémunération à 0. L’oligopole à un coût.
• PIB en repli de 20% sans doute (tout n’est pas arrêté et l’effet de rattrapage ne sera pas complet).

Les impacts sociaux :

• Une proximité familiale retrouvée => hausse des violences conjugales et sans doute une vague de naissances en Décembre.
• Écoles fermées : Report des examens, des cours
• Une forme de solidarité retrouver face à un ennemi invisible, sans couleur, ni religion.