Synertal Indicateurs de performance Qualité Actionnariat Salarié

Synertal est une société de conseil en organisation orientée vers la croissance « Pérenne ».
Nous évitons ici le terme « Durable » qui est souvent associé à l’Écologie, bien que cette dimension fasse partie de la croissance pérenne.La croissance pérenne repose sur une organisation qui prend en compte dans la poursuite de ses objectifs ceux de ses partenaires (stakholders) et cherche a atteindre un équilibre, une harmonie, entre ces différents objectifs pendant toute sa phase de croissance et de développement (équilibre dynamique).
les valeurs : Équilibre => Respect mutuel, faire progresser, partager, générosité => avec les stakholders  : Clients, Fournisseurs, Salariés, société civile (État, syndicats), financiers, société globale (écologie), etc…

Cette quête de l’équilibre, repose sur une organisation qui, de manière quantifiable et mesurable, doit justifier de la volonté réelle de l’entreprise de progresser en direction de cet équilibre. Ce que le commun des mortels appelle la Qualité.

Synertal développe cette matrice de contrôle de la qualité. Plus qu’un audit qualité (Où j’en suis ?) , c’est aussi un plan de marche (en quoi puis-je m’améliorer ?), un phare dans l’océan du quotidien.

Pour ma part je m’attacherai à 2 sections de ce programme :

  • l’Actionnariat salarié

    • L’idée est de « neutraliser » la lutte des classes, entre travail et capital, salariés et propriétaires, qui consomme une partie de l’énergie mise au service de l’entreprise. Cette affrontement repose sur le principe du partage de la richesse. Dans un cadre statique, ce que gagne l’un se fait au détriment de l’autre. Or c’est le capital, via son représentant, le dirigeant qui organise l’entreprise et donc le partage de la richesse. Cela le désigne naturellement comme l’oppresseur et donc le salarié comme l’oppressé. Vision confirmée par l’histoire et qui a conduit, en réaction, aux différentes révoltes, jacqueries et révolutions.
    • La vision proposée est de casser cette logique binaire (manichéenne) et de faire du salarié un capitaliste.
    • Il existe un seuil de détention du capital par les salariés au-delà duquel tout gain en salaire se traduit par une perte supérieure en valeur du capital. En effet la valeur de marché d’une entreprise correspond à la valeur actualisée de résultats, qui correspondent à la différence entre les revenus et les charges. A revenus constants, plus les charges sont importantes, plus les résultats sont faibles, plus la valorisation est basse.
    • Ce seuil se situe au niveau du taux d’actualisation, utilisé pour déterminer le multiple des résultats qui permet de calculer la valeur de l’entreprise soit :
      • (Rf+(Rm*Re)-g)/(1-IS) avec
      • Rf = Taux sans risque (Moyenne historique 5%)
      • Rm = prime de risque action (Moyenne 100% du taux sans risque)
      • Re = Prime de risque spécifique de l’entreprise (dépend de la volatilité relative de son Chiffre d’Affaires par rapport à celle d’une grand nombre d’entreprises de secteurs variés * levier économique (charges varaibles / Charges fixes) * levier financier (Dettes nettes de tréso / fonds propres) (de 1.5 fois à 0.8 fois la prime de risque action). C’est la version économique du bêta, donnée statistique.
      • g le taux de croissance attendu sur 10 ans (proche de la croissance économique nominale : 1 à 2% pour les entreprises « matures » ; 5 à 10% pour les start-up)
      • IS = taux d’impôt des sociétés (33% en France)
      • Ce qui correspond à environ : [5% + (5%*1) – 2%]/(1-33%) = 12% environ
      • Ainsi avec plus de 12% du capital, répartis de manière convenable (cf infra), les salariés ont collectivement intérêt au développement de la rentabilité de l’entreprise. Leurs objectifs se retrouvent totalement alignés avec ceux des actionnaires et non plus en partielle opposition.
    • Mais cela ne suffit pas à obtenir une mobilisation globale de l’entreprise. Nombre d’entre-elles atteignent cet objectif. Le dirigeant-Salarié, ou bien les cadres supérieurs de l’entreprise  peuvent posséder bien plus de 12% du capital sans que cela réponde à l’objectif. Dans l’esprit, cette détention collective du capital par les salariés doit être doublée d’une contrainte INDIVIDUELLE. Chaque salarié devant détenir dans le portefeuille global des titres des salariés, un pourcentage au moins équivalent à sa propre contribution dans la masse salariale GLOBALE.
      • Exemple :  Une société est valorisée (Transaction, Expert, Bourse) 10 M€ sont capital est composé de 1 million d’actions,parts,…, soit 10€ part action/part,…
      • 10M€ * 12% = 1,2M€
      • Un salarié gagne 30K€ brut par an.
      • La masse salariale globale est de 3M€ soit 2M€ (3M€/1.5 environ) après charges patronales (qui sont des charges payées par l’entreprise, donc les actionnaires), soit brut pour les salariés.
      • Part du salarié dans la masse globale Brute = 30/2000 = 1.5%
      • Part que le salarié doit avoir dans le portefeuille de titre des salariés : 1.5%
      • Valeur des titres que le salarié doit détenir = 1.2M€ (part du capital détenue globalement par les salariés) *1.5% (sa part de salaire dans la masse salariale) = 18 000€ à détenir par le salarié.
      • Nombre de titres que le salarié doit détenir = 18 000€/10€ par titre = 1800 titres.
    • A priori les salariés ne sont pas fondamentalement contre la croissance des revenus (plus de travail) et la baisse des charges (moins de salaires) mais ils y sont opposés quand ils n’y trouvent pas à titre individuels de contreparties. c’est ici que commence la lutte des classes et qu’elle peut s’y terminer, si c’est le bon sens, l’équité et l’arithmétique qui défini les modalités du partage des bénéfices de ces efforts.
  • La qualité financière :

    • La qualité financière d’une entreprise préside à sa pérennité.
    • Une entreprise nait avec la constitution de son capital, et elle disparait lorsqu’elle n’est plus en mesure de trouver des disponibilités pour continuer son activité.
    • Elle doit tendre vers un équilibre de ressources financières qui lui permet en permanence de financer son activité présente et ses développements futurs en rémunérant ses stakholders.
  • Indicateurs de qualité financière

    • Statiques :
      • Situation actuelles des équilibres financiers.
      • Cf infra
    • Dynamiques :
      • Évolution REX => du CA, de la MEX, de la MN …
      • Variabilité du CA (forte, faible ? pourquoi ?)
      • Calcul : Levier économique (Frais Variables et Frais Fixes /CA)
      • Évolution BILAN => CA/BFR (DSO); Gearing (levier financier),
      • Évolution ROE
  • Indicateur Actionnariat salarié

    1. Au moins 12% (plus ou moins selon calculs supra) du capital est détenu par les salariés [Oui/Non/% atteinte Objectif]
    2. ET chaque salarié détient au moins une fraction de ce montant correspondant au pourcentage de son salaire dans la masse salariale globale. [Oui/Non/% atteinte objectif]
    3. L’entreprise permet le financement de l’acquisition de titres de l’entreprise dans le cadre  de l’Intéressement et de la  Participation. [Oui/Non]
    4. Les instances d’administration de l’entreprise comprennent un représentant des salariés-actionnaires élu par les Salariés-Actionnaires (1 action/1 voix). [Oui/Non]
    5. En cas de fond d’actionnariat salarié le vote des résolutions en AG du représentant de ce fond correspond au choix des actionnaires salariés (1 action/1 voix). [Oui/Non]
    6. Une valorisation annuelle de l’entreprise est réalisée par un expert indépendant, elle sert de base aux entrée et sorties en capital des salariés [Oui/Non]
    7. L’entreprise à un cycle de formation à destination de l’ensemble de ses salariés dans le domaine de la comptabilité, de l’analyse financière de base et de l’actionnariat salarié.[Oui/Non]
    8. L’entreprise présente annuellement dans une forme compréhensible pour l’ensemble de ses salariés sa situation financière (Bilan) ses résultats (Comptes d’exploitation et Comptes de trésorerie), ses projets, sa valorisation. [Oui/Non]