L’article de The Economist (19/04/2025) explore une sélection des six meilleurs films traitant des turbulences financières, mettant en lumière la capacité du cinéma à rendre des sujets complexes comme la finance accessibles et captivants.

Le premier film présenté est « The Big Short » (2015), qui retrace la crise financière de 2007-2009 à travers les mésaventures d’un groupe d’individus pariant sur l’effondrement de la bulle immobilière lié aux Subprimes. À la fois humoristique et pédagogique, ce film dévoile les mécanismes de la crise tout en formulant une critique morale acerbe.

« Enron: The Smartest Guys in the Room » (2005) est un documentaire qui examine la chute d’Enron, une entreprise dont les dirigeants, persuadés de leur supériorité intellectuelle, ont été condamnés pour fraude. Ce film illustre les dangers inhérents à la cupidité et à l’arrogance dans le milieu des affaires.

Le classique « The Grapes of Wrath » (1940), adapté du roman de John Steinbeck, est également mentionné. Il raconte l’histoire de la famille Joad, forcée de quitter sa terre durant la Grande Dépression, en quête d’une vie meilleure en Californie. Ce film est reconnu pour sa profondeur émotionnelle et sa représentation poignante des luttes des classes ouvrières.

« Margin Call » (2011) se déroule sur une période critique de 24 heures dans une banque d’investissement, où un analyste découvre que l’entreprise est sur le point de s’effondrer à cause de ses investissements risqués. Ce film met en avant la culture et les rituels de la finance, tout en offrant un aperçu de la panique qui s’empare de Wall Street.

Un autre film, « Too Big to Fail » (2011), traite également de la crise de 2007-2009 en se concentrant sur des figures clés de la finance, comme Hank Paulson, alors secrétaire au Trésor, qui s’efforce de stabiliser le système financier après la chute de Lehman Brothers. Ce film, à la fois instructif et captivant, aide les spectateurs à mieux appréhender les enjeux de la crise.

Enfin, « The Wolf of Wall Street » (2013), avec Leonardo DiCaprio dans le rôle de Jordan Belfort, raconte l’ascension et la chute d’un courtier en valeurs mobilières impliqué dans des pratiques frauduleuses qui le mènent en prison. Bien qu’il critique les excès de la finance, ce film met également en avant le mode de vie extravagant de Belfort et de ses associés, soulevant des questions sur la moralité et l’éthique dans le monde des affaires.

L’article conclut en affirmant que ces films, tout en divertissant, fournissent des leçons précieuses sur les dangers de la cupidité et les conséquences des crises financières, rendant ainsi la finance plus accessible et compréhensible pour le grand public. Ils montrent comment le cinéma peut éclairer des événements complexes et susciter un dialogue sur des thèmes importants.